À La Rochelle, la 6e édition du Bab el Raid est enfin lancée

EXCELIA GROUP LA ROCHELLE
La Rochelle

Braver la pluie, c’est le premier défi qui attendait les équipages du Bab el Raid en cette première journée synonyme de début d’aventure !

L’aventure a déjà commencé pour les 115 équipages qui avaient rendez-vous ce samedi à La Rochelle pour les vérifications techniques, administratives et médicales, passage obligé pour prendre la route en toute sécurité pour l’Espagne puis le Maroc. Après avoir dû braver la pénurie d’essence pour certains afin d’arriver à bon port, c’est la tempête qui les attendait sur le parking de l’école Excelia, partenaire du Bab el Raid depuis six ans, et où se déroulent les festivités du week-end, organisées en partenariat avec l’association Bab el Raid Management. Pas de quoi faire perdre le sourire à nos raideurs, ravis d’être « enfin là » après deux ans et demi d’attente !

Les GoPro et appareils photos sont d’ailleurs sortis pour immortaliser le début de cette aventure attendue impatiemment et l’excitation est palpable dans les couloirs de l’école de commerce. « On a hâte de partir », soulignent Clémence et Andréa, de la team 495 (Clémence BOUREAU / Andréa LUVUNGO - Centre Auto Fiat Gien), attirées par « le côté solidaire » du Bab el Raid. Rien d’étonnant quand on sait que les deux amies rentrent tout juste d’une mission humanitaire de trois mois à Zanzibar. Pour Laurent et Aurélie, de la team 283 (Laurent BRUNET / Aurélie BARTHELEMY - CUMMINS), c’est « l’envie de s’amuser et de profiter » qui les a poussés à s’inscrire à un raid « ouvert et accessible ».

Avant de passer aux vérifications, c’est un peu Noël avant l’heure pour les raideurs qui reçoivent leur précieux gilet, couleur sable cette année, brodé avec leur numéro d’équipage. Un gilet qu’ils devront garder sur eux tout le long du raid « sauf pour dormir », précise avec humour Clémentine Faudrin, la cheffe de projet de l’événement. Chaque équipier reçoit également un bracelet et un badge pour être identifié par l’équipe d’organisation ainsi qu’un gobelet éco-responsable en bio-composites – parfait pour boire le café, le matin au réveil dans le désert. Côté partenaires, Koni leur offre une casquette et Youngtimers un magazine.

« C’est rassurant, on sent qu’il y a un cadre »

« Depuis le temps, ça commençait à manquer », s’exclame Danielle, de la team 155 (Philippe TESSIER / Danielle TESSIER), qui participe, avec son mari Philippe, pour la troisième fois à l’aventure Bab el Raid. « On est amoureux du Bab, du désert et de l’organisation », poursuit celle qui, du haut de ses 70 ans, fait office de doyenne de cette 6e édition. Pour leur troisième participation, le couple de raideurs, qui fête ses 45 ans de mariage en cette journée de vérifications, a un objectif cette année : terminer dans le Top 20.

Dans les couloirs, les équipages font connaissance et échangent sur l’aventure qui commence, les « anciens » se retrouvent avec plaisir. « C’est hyper bien organisé, c’est rassurant, on sent qu’il y a un cadre », se félicitent Mireille et Karine, de la team 233 (Mireille CAUBEL / Karine COURTIN - SUPER U Saint Sulpice et Cameyrac). Pour leur premier Bab el Raid, « premier challenge tout court », précise Mireille, les deux collègues devenues amies veulent « sortir de leur zone de confort » et « faire quelque chose pour elles », souligne Karine.

Du côté médical, le sérieux est de mise. David et Damien, respectivement médecin et infirmier, sont là pour rassurer afin que tout le monde parte sereinement sur le terrain. « On fait surtout des recommandations pour éviter les problématiques liées à la déshydratation », explique David, l’un des deux médecins présent sur l’événement. Avec Damien, ils vérifient que les équipages ont bien rempli leur questionnaire médical et que leur trousse de secours soit complète. Les participants doivent également fournir un certificat d’aptitude à la conduite et à la pratique d’un sport automobile. « Sans ça, pas de départ », insiste Damien.

Une fin de journée studieuse

À l’extérieur, c’est l’état de la voiture qui intéresse l’équipe d’organisation. « On vérifie la technicité de la voiture : qu’elle soit bien équipée en deux roues motrices et globalement que l’état général de la voiture soit adapté pour faire le raid en toute sécurité », explique Gaby, responsable de l’atelier technique. Chaque équipage reçoit également une balise Spot Gen 3 d’Okawa, une balise satellitaire de géolocalisation qui permet de suivre tous les équipages sur une carte en temps réel. Un outil utile pour tracker vos équipages préférés derrière vos écrans d’ordinateur mais aussi pour l’organisation qui peut ainsi intervenir efficacement en cas de problème. Car l’autre avantage de cette balise c’est son bouton d’alerte médicale, reliée aux véhicules des médecins qui reçoivent les coordonnées GPS de l’équipage qui appelle.

Retour sur les bancs de l’école en fin de journée pour les raideurs qui ont rendez-vous dans le grand amphithéâtre d’Excelia pour un briefing général et sportif. « C’est bien la première fois que je rentre dans un amphi », s’amuse d’ailleurs Jean-Marc de la team 206 (Loic RONCIERE / Jean-Marc RONCIERE - Reno'vap). Les équipages sont accueillis par Clémentine, qui se félicite : « ça fait deux ans et demi qu’on attendait de repartir ! » avant de laisser la parole à Ludovic Taché, le directeur sportif qui rappelle des règles élémentaires de sécurité et revient sur le règlement du raid. L’ambiance, jusqu’ici dissipée, se fait d’un coup plus studieuse, certains sortent même papiers et crayons pour prendre des notes.

Après près d’une heure de briefing et d’informations importantes, il est temps pour les raideurs de relâcher la pression de la journée et pour cela, rien de tel qu’un cocktail dînatoire offert par Excelia. Détendus, les équipages se rapprochent et en profitent pour faire leurs premiers selfies de groupe, comme les équipage 133, 134 et 168. « C’est enfin concret », se réjouit de son côté Marine, de la team 102 (Floriane PUNSOLA / Marine ROSSI - Le Hangar Atelier). « On est fatiguées mais plus motivées que jamais. On a hâte de prendre le départ maintenant », renchérit sa coéquipière Floriane. Patience ! Plus que quelques heures avant le fameux départ

© Maïenga, texte par Marine Girard, photos par Jean-luc Ginolin
ÉDITION 2023

DU 4 AU 15 FÉVRIER

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